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Washington University in St. Louis

Publication Date

Spring 2016

Program Name

Cameroon: Social Pluralism and Development

Abstract

The President of the Republic declares that the development of Cameroon depends on agriculture, the economic sector which currently generates 23% of gross domestic product and employs 62% of the population. Today, national strategy to bring about agricultural progress includes the experimentation of genetically modified organisms (GMOs), which Cameroon intends to commercialize in 2019. This paper examines the obstacles impeding agriculture today, while uncovering the current stage of experimentation and debate around GMOs. The study also evaluates the inclusion of stakeholders in the debate around the future of agriculture. Research was conducted through interviews of government officials, civil society organizations, academics, farmers, private enterprises and consumers. The study finds that the primary obstacles to agriculture are lack of financing, inadequate factors of production, and poor governance. Objections to GMO technology include risk to human health, loss of sovereignty in farming, and reduction in crop quality. The government refutes the concerns of the opposition and justifies GMO technology by the need for increased crop production in order to ensure food security. Finally, the study demonstrates that while certain stakeholders are consulted, the government alone decides the future of GMOs and agriculture in Cameroon.

Le Président de la République déclare que le développement du Cameroun dépend de l’agriculture, le secteur économique qui produit 23% du produit intérieur brut et emploie 62% de la population. Aujourd’hui, la stratégie nationale pour mener le progrès agricole inclut l’expérimentation des organismes génétiquement modifiés (OGM) que le Cameroun pense commercialiser en 2019. Cet article examine les obstacles qui entravent l’agriculture aujourd’hui et rapporte la phase actuelle de l’expérimentation et du débat autour des OGM. L’étude évalue aussi l’inclusion des parties intéressées dans le débat sur le futur de l’agriculture. La recherche s’est déroulée par les interviews des fonctionnaires de l’Etat, des organisations de la société civile, des universitaires, des agriculteurs, des entreprises privées et des consommateurs. L’étude trouve que les obstacles primaires pour l’agriculture sont le manque du financement, l’insuffisance des facteurs de production et la mauvaise gouvernance. Les objections aux OGM incluent le risque de maladie, la perte de la souveraineté agricole et la réduction de qualité des produits. Le gouvernement réfute les soucis de l’opposition et justifie la technologie OGM par la besoin de la production augmentée pour assurer la sécurité alimentaire. Finalement, l’étude démontre que les décisions quant à la commercialisation des OGM et le futur de l’agriculture seront prises par le gouvernement.

Disciplines

Agricultural and Resource Economics | Growth and Development

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