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Pomona College

Publication Date

Spring 2004

Program Name

France: Cultural Integration and the New Europe

Abstract

On lit souvent dans les journaux français qu’il y a une crise du vin. Le terme « une crise du vin » doit d’abord être plus spécifié pour vraiment comprendre l’état actuel de l’économie du vin. Ces articles font références aux plusieurs d’indications économiques et sociales que le vin français souffre d’une demande qui baisse et qui baissera de plus en plus. En citant des statistiques et des chiffres, il paraît qu’il y a un problème dramatique.

Depuis les années cinquante, lorsque la consommation du vin a atteint son niveau le plus haut, la consommation nationale, et mondiale, est fortement en baisse actuellement. Pendant les années soixante, chaque français consommait en moyen 140 litres par an. Aujourd’hui, la consommation moyenne n’est que 57 litres par an par personne, même si on prend en compte la croissance de la population française. Il n’y a aussi aucune indication d’un relèvement dans l’avenir car les boissons non alcooliques et la bière deviennent de plus en plus populaire en même temps que les pays occidentaux commencent à imposer une réglementation plus stricte sur la consommation de l’alcool.

Cette baisse dans l’Europe force les pays producteurs à chercher des nouveaux clients, qu’ils trouvent surtout dans l’Australie, les Etats-Unis, et le Japon, pour donner quelques exemples. Malheureusement, c’est précisément dans ces pays, avec l’exception du Japon, où on voit une nouvelle croissance dans la production du vin. La concurrence de ces pays peut expliquer la baisse des exportations des vins français depuis 2000. Même si cette baisse est petite, elle sert à un avertissement pour l’avenir

. Ce qui est claire est que la consommation évolue. L’image que le vin français a créée contribue significativement à son rôle dans la société et dans la culture aujourd’hui. Mais, cette l’image, face aux évolutions sociales, culturelles, et économiques, coince le vin français et elle va aussi contribuer, involontairement, à une consolidation dans l’économie du vin. Cela se voit déjà aux niveaux de la production, de la distribution, et de la vente.

Souvent, quand on parle de la consolidation, on pense à une économie motivée uniquement par la vente, qui fait tout ce qui est nécessaire de vendre son produite pour moins cher que ses concurrents. Aujourd’hui, cela implique l’adoption des adaptations qui sont souvent des techniques et méthodes modernes. Mais, la préservation de l’histoire et de la tradition est fortement liée à l’identité française car cette histoire dans lequel le vin joue un rôle important est la racine de l’identité française. Cependant, au niveau économique, la préservation de l’histoire, des industries et des économies uniquement françaises, implique souvent un empêchement du commerce. L’économie de vin, et même celle de la France, sont en train de lutter entre ses poursuites économiques et son désir de préserver ses qualités et ses valeurs historiques. Les viticulteurs répondent à ce problème avec une stratégie qui veut préserver leur diversité et leur qualité de leurs vins, face à la consolidation dans l’économie moderne. Cependant, la mise en application de cette stratégie coïncide (par hasard ?) avec une baisse de consommation qui continue aujourd’hui. Seulement maintenant voit-on un mouvement d’évoluer l’image du vin français. Mais, c’est une évolution qui semble plutôt réactionnaire. Si les viticulteurs veulent garder leurs traditions et éviter le destin de la paysannerie français, il faut qu’ils fassent une compromise entre la diversité de la tradition viticole française et le besoin d’une nouvelle image. Cependant, leurs liens forts à leur image et valeurs historiques rendent cette transition difficile.

Disciplines

Agricultural and Resource Economics

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