Home Institution
University of Redlands
Publication Date
Spring 2007
Abstract
Madagascar, dont la diversité naturelle et culturelle sont sans pareilles dans tout le monde, représente un microcosme de la lutte mondiale de satisfaire les besoins humains et en même temps protéger les ressources naturelles desquelles tout le monde dépend pour survivre. Madagascar est une des régions les plus biodiversifiées du monde : plus de 80% des espèces des flores et 90% des faunes qui se trouvent dans l’île sont endémiques à Madagascar. Partout à Madagascar, cependant, la balance fragile entre la capacité de l’environnement à fournir les humains à leurs besoins et durer pour la prochaine génération a commencé à être interrompue à cause des activités humaines qui dégradent l’environnement. Le taux de deforestation, estimé vers 200,000 (Association pour la Géstion des Aires Protégées [ANGAP]), a beaucoup augmenté pendant les dernières 20 années. Plusieurs facteurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux sont responsables pour l’augmentation de la dégradation environnementale. Ces facteurs incluent les activités des citadins et paysans, y compris les feux de brousse et l’extraction des produits forestiers, la politique, les demandes de l’économie internationale et un cycle de la dégradation environnementale qui force les malgaches à continuer leurs habitudes qui endommagent l’environnement. Avec un taux d’augmentation de 3%, la population malgache (qui est déjà presque 18 millions de personnes) (Conservation International 2007) va continuer à avoir besoins des ressources déjà stressées par la population courante, et les problèmes environnementaux ne vont que s’empire.
A cause des graves menaces à la survie de la biodiversité malgache, Madagascar a été classé comme une ‘hotspot’ et une priorité internationale dans les efforts de la conservation environnementale. Pendant les dernières 20 années Madagascar est devenu au premier plan de la conservation environnementale et en 1991 Madagascar a adopté un Plan d’Action Environnementale (PAE). Actuellement il y a 47 aires protégées qui couvrent plus de neuf millions d’acres. Le président de Madagascar, Marc Ravalomanana, a continué à faire progrès à atteindre son but de rendre 10% de la superficie de Madagascar sous une aire protégé par 2008. Cependant, la création de ces aires protégées n’assure ni la survie des espèces protégées ni le bien-être de l’environnement en général à Madagascar. Les mêmes forces qui ont escalé le taux de la dégradation environnementale sont encore présentes et menacent encore les efforts dans la protection l’environnement à Madagascar. La plupart de ces forces sont liées à la mondialisation et ils sont les mêmes forces qui sont responsable de la dégradation environnementale internationale. Un changement de la mentalité du peuple malgache vers des habitudes plus durables peut encore avoir un effet positif sur les efforts de la protection environnementale, cependant.
Comment est-ce qu’on peut changer la mentalité d’un pays entier, dont la diversité de terrain (la désert épineux au Sud, les Hauts Plateaux au centre, la forêt humide à l’Est, le Sud-Ouest sec) produit une immense variété entre la population. Le peuple de Madagascar est constitué de 18 différents groupes ethniques, chacun avec ses propres coutumes, agriculture, repas, musique, danses et dialecte. Plus, il y a des grandes différences entre les citadins et les paysans, les riches et les pauvres, etc. La culture malgache offre une unique opportunité pour l’éducation environnementale à changer la mentalité de tous les peuples qui habitent cette grande île. Plus que sa richesse naturelle et culturelle, Madagascar a aussi une richesse musicale dont le pouvoir dans la société malgache est unique dans le monde.
Donc c’est dans la musique malgache où se trouve la possibilité de transmettre les messages environnementaux à travers les frontières géographiques, culturelles, linguistiques et économiques à Madagascar. Elle « Est l’identité culturelle à Madagascar » (RABARIJAONA 2007), et elle est un produit des diverses influences qui composent les racines de la population malgache, y compris les cultures africaines, indonésiennes, arabes et européennes, représenté dans le mélange des instruments musicaux employés partout à Madagascar et les danses qui les accompagnent. La musique joue un grand rôle dans la société malgache, et « Le chant et l’histoire dans le contexte malgache sont aussi inséparable que le riz et l’eau » (Hansen 2001).
La musique ne forme qu’une partie de la grande société orale malgache, dont messages moraux sont transmis d’une génération à l’autre avec un pouvoir verbal. Les traditions orales étaient mises en place longtemps avant l’établissement de la langue écrite en 1823. Les divers emplois de la langue malgache, même sans l’addition de la musique, y compris les proverbes (ohabolana), les énigmes, (ankamantatra « ce qui reste à apprendre » et le fampanononanana « quelque chose dite pour causer autre chose à être dite ») et les débats (kabary), servent à enseigner les morales sociales aux jeunes, transmettre les voix des ancêtres, et donner l’autorité aux gens qui peuvent bien manipuler le langue malgache (Haring 1992).
La musique rend plus important les messages dits, cependant, parce la musique est (traitée comme) un cadeau de Zanahary (Dieu) (Hansen 2001). Elle a trois rôles traditionnels dans la société malgache : 1)Promouvoir les valeurs culturels et le bon comportement ; 2)Transmettre les conseils des razana (les ancêtres) comme un lien entre le monde visible et le monde invisible; et 3) Célébrer les événements importants dans la vie, comme la circoncision, le mariage, les funérailles, la famadihana (tournement des morts), et la première coupe des cheveux (Hansen 2001). La musique aussi sert à fournir aux gens un moyen d’amusement et de distraction dans la vie quotidienne, y compris le travail, les fêtes, et les sports. Dans la sphère sociale, la musique facilite les dialogues entres les gens et elle aide à les faire réunir (RABARIJAONA 2007a & b).
Surtout, cependant, la musique et les proverbes sont employés en conjonction avec les croyances traditionnelles des malgaches vers l’environnement. La société traditionnelle malgaches (fiarahamonina) consiste en les personnes, les plantes, les animaux, l’eau, les pierres, les bêtes, et aussi ce qui n’est pas vue (les ancêtres) et chaque est une représentation de Zanahary. Donc la musique sert de moyen de communication entre tous ces composants sociaux. Dans chaque région à Madagascar, les gens chantent les vertus spécifiques de cette région, par exemple la mer, les animaux et le bois parce que la société malgache est surtout une société de la campagne (RABARIJAONA 2007b). Actuellement plus de 80% de la population malgache habitent dans la campagne, et il se peut qu’il y a un siècle presque toute la population malgache habitait en brousse. La musique est employée dans l’agriculture pour demander aux ancêtres de protéger la récolte, et pour raconter les événements qui affectaient l’agriculture.
Donc, les croyances de la société traditionnelle malgache protègent automatiquement l’environnement. La langue malgache est formée par les proverbes qui réfléchissent les points de vue traditionnels des malgaches sur l’environnement. Quelques exemples incluent le proverbe :
AZA NY LOHASAHA MANGINA NO JERENA FA ANDRIAMANITRA AO AN TAMPON’NY LOHA,
qui dit que quelqu’un (Dieu)nous regarde tout le temps, bien que nous soyons seuls, alors il ne faut pas faire du mal à la forêt, même si on le croit être seul (RABARIJAONA 2007a & b). Les adultes utilisent ces proverbes à enseigner aux enfants les moraux de la société, donc le vocabulaire que les enfants apprennent dans la campagne est surtout les mots pour décrire l’environnement (Hansen 2007).
La valeur des proverbes et la musique traditionnelle à transmettre les messages moraux est menacée par les influences de l’extérieur et les changements à l’intérieur de la société malgache. Ce sont les mêmes forces qui ont contribué à la crise courante de la rapide destruction de l’environnement et les ressources naturelles. La mondialisation a déjà influencé la musique, les valeurs, les acteurs économiques et politiques et la mondialisation. Actuellement les changements de la société malgache vers l’extérieur ont commencé à déplacer les valeurs traditionnelles des malgaches, surtouts dans les grandes villes.
Donc, le but de cette étude était d’approfondir les liens entre le pouvoir de la musique dans la société malgache et l’emploi de la musique comme moyen d’éducation environnementale. Plus explicitement, j’ai tenté de répondre aux questions suivantes :
• Est-ce que la musique malgache est encore assez puissante à transmettre les messages environnementaux comme moyen d’éducation environnementale ?
• Quelle est la relation entre la musique traditionnelle et le pouvoir de transmettre les messages moraux au peuple malgache ?
• Quels sont les limites de la musique comme moyen d’éducation environnementale ?
• Quels sont les musiciens qui écrivent sur l’environnement et quelles sont leurs motivations à inclure les thèmes environnementaux dans leurs chansons?
• Quels thèmes environnementaux y a-t-il dans la musique ?
• Quelles sont les institutions gouvernementales, les organisations et les événements qui lient l’environnement et la musique ?
• Comment est-ce qu’on peut augmenter l’efficacité de la musique comme moyen d’éducation environnementale ?
Donc, pour approfondir le sujet de la musique malgache comme moyen d’éducation environnementale, je commence à décrire la méthodologie que j’ai employée et je continue à présenter les résultats de cette étude, y compris comment la musique traite l’environnement, les efforts des musiciens vers l’éducation environnementale, la musique traditionnelle par rapport à la musique moderne, le rôle de systèmes des croyances traditionnelles, et les efforts de l’état vers la culture malgache et l’environnement. Après je vais donner mon analyse de l’état courant de la musique malgache à éduquer, la future de la musique malgache et des recommandations à renforcer l’efficacité de la musique comme éducation environnementale. Finalement je conclus avec un résumé de cette étude, et je donne des idées de recherches pour l’avenir d’approfondir le thème de la musique et l’environnement.
Disciplines
Music | Natural Resources and Conservation
Recommended Citation
Pearthree, Geneviève, "La Musique Malgache : Moyen de Protection de l’Environnement" (2007). Independent Study Project (ISP) Collection. 197.
https://digitalcollections.sit.edu/isp_collection/197
Program Name
Madagascar: Ecology and Conservation